La traite automatique dans une routine conventionnelle
« Les défis se multiplient à mesure que l’exploitation prend de l’ampleur, et toutes les exploitations sont différentes », débute Chris. «IIl est dès lors indispensable de mener une réflexion profonde sur le système de traite. » Étant donné que DeLaval peut proposer à la fois des systèmes de traite conventionnelle et des solutions automatiques, le trajet d’accompagnement sera identique pour l’éleveur laitier. Seul le résultat fera la différence.
DeLaval accompagne les éleveurs laitiers qui cherchent un nouveau système de traite tout au long d’un processus complet. Tout commence par une discussion approfondie et par l’établissement du profil de la situation actuelle et de la situation souhaitée. «IComment est-ce que je veux que mon troupeau soit trait à l’avenir, par exemple, et comment faire pour y parvenir avec la main-d’œuvre disponible », explique André.
De nos jours, il n’est pas toujours facile d’agrandir l’étable ou d’en construire une nouvelle, et il faut dans certains cas inventer des solutions. « Nous avons pour cela un bureau de dessin professionnel composé de collaborateurs chevronnés », poursuit André. « Sur la base du profil, les dessinateurs créent un projet en 3D pour le client, qui montre très clairement ce à quoi l’on peut arriver en partant de ce qui existe déjà. »
La tendance à la traite automatique se poursuit
DeLaval s’attend à ce que la tendance à la traite automatique perdure. «iL’efficacité du travail et la flexibilité sont des facteurs déterminants à cet égard », affirme André. « Nous constatons cependant qu’il reste malgré tout des éleveurs laitiers qui cherchent un nouveau système de traite conventionnelle. Nous avons encore réalisé de très beaux projets de ce type dans le Benelux ces dernières années. » Il est dans ce cas primordial de découper clairement la journée en périodes de traite fixes, en réservant les autres moments aux autres activités. « Pensons par exemple à une activité connexe dans une entreprise de terrassement en sous-traitance ou à une activité d’agriculture. »
L’exploitation laitière de la famille Logtenberg à Heino est une entreprise de ce type. « Les gens me demandent régulièrement pourquoi je n’ai pas choisi la traite automatique », avoue Edwin Logtenberg. « Nous avons développé une branche terrassement en marge de l’exploitation laitière. La routine quotidienne nous convient parfaitement et nous avons en général suffisamment de personnel pour faire tout le travail. »
Traire de manière automatique avec des routines fixes
Grâce au nouveau concept de traite par lot VMS™ de DeLaval, les grands troupeaux profitent des avantages d’un robot de traite tout en gardant les horaires fixes de la traite conventionnelle. Il n’y a donc pas grand-chose qui change au niveau de la gestion, mais l’économie de main-d’œuvre est considérable. « L’éleveur laitier utilise le robot de traite deux à trois fois par jour, avec des horaires de traite fixes », explique André. La routine est similaire à celle appliquée dans une salle de traite conventionnelle, mais l’efficacité du travail est nettement plus élevée. « En Europe, plusieurs exploitations sont déjà passées à ce nouveau système de gestion et, d’ici la fin de l’année, deux autres exploitations commenceront à appliquer la traite par lot VMSTM aux Pays-Bas. »
Le meilleur des deux mondes
Elze Jellema a franchi le pas dans son exploitation en 2020. Ses 280 vaches laitières sont traites sur l’exploitation trois fois par jour au moyen de huit robots de traite VMSTM V300 DeLaval en n’étant encadrées que par un seul collaborateur. Les bêtes sont divisées en deux groupes et vivent jour et nuit dans les champs. « Le système de traite par lot VMSTM réunit en fait le meilleur des deux mondes. »